Un ministre de l'administration de Sanaa au Yémen meurt du Covid-19, selon des responsables

DUBAI (REUTERS) – Le ministre des Transports de l'administration contrôlée par les Houthis au Yémen, Zakaria al-Shami, est décédé dimanche 21 mars des complications de l'infection à coronavirus, ont déclaré deux responsables yéménites.

Shami a été soigné à l'hôpital de la capitale contrôlée par les Houthis, Sanaa, avec le Premier ministre Abdulaziz bin Habtour de la même administration et d'autres responsables également infectés, ont-ils déclaré.

Les responsables houthis n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Abdulaziz Alkumaim, le ministre houthi de la planification, a déclaré dans des publications sur les réseaux sociaux que Shami était décédé, mais n'a pas fourni plus de détails.

Le Yémen est divisé entre une administration basée à Sanaa contrôlée par les Houthis, alignés sur l'Iran, et le gouvernement internationalement reconnu basé à Aden, soutenu par l'Arabie saoudite dans la guerre de six ans au Yémen.

L'administration contrôlée par les Houthis a minimisé le nombre d'infections à coronavirus sur le territoire qu'elle détient.

Les tests et la notification des cas de Covid-19 sont limités en raison de la guerre, mais le nombre de nouveaux cas confirmés a augmenté ces derniers mois après s'être stabilisé depuis septembre à seulement quelques par jour.

L'année dernière, les Nations Unies ont averti que Covid-19 serait une catastrophe pour le Yémen, qui est au bord de la famine, avec un approvisionnement en eau insuffisant et des taux élevés de malnutrition et de maladies telles que le choléra et la dengue.

Le Yémen s'attend à recevoir un premier lot de 2,3 millions de doses de vaccin d'ici mars dans le cadre du programme mondial de partage des vaccins Covax, dans le cadre de son application pour 14 millions de doses, soit 23% de la population.